Nous avons trouvé que Romains 1 à 8 est séparé en 2 sections, dans la première section nous avons trouvé que le sang traite avec ce que nous avons commis, pendant que dans la seconde nous allons trouver que la croix (le travail entier de rédemption- la mort, l’enterrement, la résurrection et l’ascension du Seigneur Jésus lui-même) traite avec ce que nous sommes.
Le Sang peut laver nos péchés, mais il ne peut pas laver notre « vieil homme. » On a besoin de la croix pour nous crucifier. Le Sang traite avec les péchés, mais la croix doit traiter avec le pécheur lui-même. Nous ne sommes pas pécheurs parce que nous commettons des péchés, mais nous péchons parce que nous sommes de la mauvaise graine. Nous commettons des péchés parce que nous sommes pécheurs avant tout.
Nos péchés ont été pris en charge par le sang, mais nous-mêmes nous sommes pris en charge par la croix. Le sang nous permet de gagner notre pardon pour ce que nous avons commis. La croix nous permet de gagner la délivrance de ce que nous sommes.
Au début de notre vie chrétienne nous étions concernés à propos de ce que nous faisions, pas de ce que nous étions; nous nous tracassions plutôt pour ce que nous avons fait au lieu de ce que nous étions. Nous pensions que si seulement nous pouvions changer certaines choses nous serions de bon chrétiens, et nous décidions alors de changer nos actions. Mais le résultat n’était pas ce que nous espérions. Nous avons découvert que c’était quelque chose de plus que juste problèmes extérieurs, qu’en fait il y a plus de problèmes à l’intérieur de nous-mêmes. Nous essayions de faire plaisir au Seigneur même mais nous trouvions quelque chose à l’intérieur de nous qui ne veut pas Lui faire plaisir. Nous essayions d’être humble, mais il y a quelque chose au fond de nous-mêmes qui refuse d’être humble. Nous essayions d’être aimant mais à l’intérieur nous ne pouvons pas sentir l’amour du tout. Nous sourions et essayons de paraitre bienveillant mais intérieurement nous nous sentons plutôt malveillant. Le plus que nous essayons de rectifier les choses à l’extérieur le plus nous réalisons combien profondément enraciné est le problème, ensuite nous venons au Seigneur et disons » Seigneur, je vois clair maintenant! Pas seulement ce que je fais n’est pas bon, moi-même je ne suis pas bon. »
La conclusion de Romains 5:18 commence à devenir claire pour nous. Nous sommes des pécheurs. Le problème est dans notre hérédité, pas dans notre comportement. A moins de changer notre parentage il n’y a pas de délivrance pour nous.
Comme en Adam aussi en Christ
Dans Romains 5:12-21 on ne nous dit pas seulement quelque chose sur Adam mais aussi quelque chose sur le Seigneur Jésus. « Car comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul, beaucoup seront rendus justes! » En Adam nous recevons tout ce qu’il y a d’Adam; en Christ nous recevons tout ce qu’il y a de Christ. Alors nous sommes présentés avec une nouvelle possibilité. En Adam tout était perdu, à travers de la désobéissance d’un seul homme nous sommes tous devenus pécheurs. En lui le péché est entré et la mort à travers le péché et dans toute la race humaine le péché a régné et causé la mort depuis ce jour. Mais maintenant un rayon de lumière tombe sur la scène. A travers l’obéissance d’un autre nous pouvons devenir juste. Notre désespoir est en Adam et notre espoir est en Christ.
La façon divine de délivrance
Dieu a fait une provision adéquate pour nous délivrer de la domination du péché. Le Sang ne peut pas nous retiré d’Adam. Il y a une seule façon. Puisque nous sommes venus par la naissance nous devons partir par la mort. Ce n’est que par la mort qu’on peut se débarrasser de notre vie qui est esclave du péché. C’est justement cette façon d’échapper que Dieu a pourvue. La mort est le secret de l’émancipation. « Nous…sommes morts au péché. » (Romains 6:2)
Mais comment mourir? Quelque uns d’entre nous ont essayé très dur de se débarrasser de cette vie de péché, mais nous l’avons trouvé très tenace. Quel est le chemin de sorti? Ce n’est pas en essayant de nous tuer, mais c’est en reconnaissant que Dieu a traité avec nous en Christ. « Tous ceux qui ont été baptisés en Jésus Christ ont été baptisés en sa mort » (Romains 6:3)
Mais si Dieu a traité avec nous « en Jésus Christ » alors nous devons être en lui pour que cela soit effectif, et ceci semble maintenant être un aussi grand problème. Comment allons-nous être « en Christ? » Ici encore Dieu vient à notre secours. Nous n’avons en fait pas de moyen d’entrer, mais ce qui est le plus important, nous n’avons pas à essayer d’entrer, parce que nous sommes en Christ. Ce que nous ne pouvions pas faire nous-mêmes, Dieu l’a fait pour nous. Il nous a mis en Christ! » C’est par lui que vous êtes en Jésus Christ » (1 Corin 1:30) Louange à Dieu! Ce n’est pas laissé à nous de fabriquer un chemin d’entré ou trouvé un moyen. Nous sommes en Christ, alors nous n’avons pas à essayer d’entrer. C’est une action divine et elle est accomplie.
Le Seigneur Dieu lui-même nous a mis en Christ, et dans sa transaction avec Christ, Dieu a traité avec la race entière. Notre destiné est liée avec la sienne. Il a été crucifié; alors qu’en est-il de nous? Est-ce que nous devons demander à Dieu de nous crucifier? Jamais! Quand Christ a été crucifié nous avons été crucifiés, et sa crucifixion est le passé, alors la nôtre ne peut pas être future. Juste comme un homme ne peut pas commettre de suicide par crucifixion, car c’etait une impossibilité physique de le faire, pareillement en terme spirituelle, Dieu ne nous demande pas de nous crucifier quand Christ fut crucifié, car Dieu nous a mis là en lui. Que nous sommes morts en Christ n’est pas purement une position doctrinale, c’est un fait éternel et indisputable.
Sa mort et résurrection représentées et inclues
Les Écritures n’ont jamais dit que nous avons versé notre sang avec Christ. Dans son travail d’expiation devant Dieu, Il a agi seul, personne d’autre ne pouvait avoir une part. Mais le Seigneur n’est pas mort seulement pour verser son sang. Il est mort pour que nous puissions mourir. Il est mort comme notre représentant. Dans sa mort il nous a inclue. Ce qui compte c’est notre inclusion en Christ par Dieu. C’est quelque chose que Dieu a fait.
Dans 1 Corinthiens 15:45, 47, deux noms ou titres remarquables sont donnés au Seigneur Jésus. Il est appelé « Le dernier Adam » et Il est aussi appelé « Le deuxième homme. » Les Écritures ne réfèrent pas à Lui comme le Second Adam mais comme « Le dernier Adam. » Non plus Il n’est pas référé comme « Le dernier homme », mais comme « Le deuxième homme. » La distinction doit être notée, car elle contient une vérité de grande valeur.
Comme le dernier Adam, Christ est la somme totale de l’humanité. Comme le deuxième homme Il est à la tête d’une nouvelle race. Quand le Seigneur Jésus a été crucifié comme le dernier Adam, tout ce qui était dans le premier Adam a été rassemblé et débarrassé en Lui. Nous avons été inclus dedans. Comme le dernier Adam Il a anéanti la race ancienne, comme le deuxième homme Il apporte une nouvelle race. C’est dans sa résurrection qu’il se tient debout comme le deuxième homme, et là aussi nous sommes inclus. « En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité » à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection. (Romains 6:5)
Nous sommes morts en lui comme le dernier Adam; nous vivons en lui comme le deuxième homme. La croix est alors l’action puissante de Dieu qui nous transporte d’Adam à Christ.