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La puissance latente de l’âme – Chapitre 3

Nous devons traiter l’Âme

Dieu ne travaille qu’avec Sa propre force ; par conséquent, nous devons Lui demander de lier notre vie de l’âme. Chaque fois que nous travaillons pour Dieu, nous devons d’abord nous occuper de nous-mêmes, nous mettre de côté. Nous devons abandonner nos talents et nos points forts. Nous devons demander à Dieu de lier ces choses. Nous devrions Lui dire : « Ô Dieu, je veux que Tu travailles, je ne veux pas dépendre de mon talent et de ma puissance. Je Te demande de faire le travail, car par moi-même, je ne peux rien faire. »

Aujourd’hui, de nombreux travailleurs considèrent la puissance de Dieu comme insuffisante, alors ils ajoutent la leur. Travailler sur une telle base n’est pas seulement non profitable mais aussi nuisible. Souvenez-vous que l’œuvre du Saint-Esprit ne tolère jamais l’ingérence de la main de l’homme. Je dis souvent que dans l’œuvre de Dieu, l’homme devrait être comme une figure de papier qui est inanimée et incapable de faire quoi que ce soit. Il a besoin d’un afflux de vie pour pouvoir travailler. Nions-nous nous-mêmes au point de devenir comme des figures de papier, n’ayant aucun pouvoir en nous-mêmes. Toute puissance doit venir d’en haut ; toutes les méthodes utilisées doivent également venir d’en haut. Nous savons que seul l’Esprit vivifie. Dieu travaille par l’Esprit. Si nous désirons que Dieu travaille, nous devons Lui demander de lier notre vie de l’âme ; sinon, Il n’est pas libre de travailler.

« En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé ne tombe dans la terre et ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruits. Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la gardera pour la vie éternelle » (Jean 12.24,25). Le mot « vie » ici en grec se réfère à l’« âme ». Cela signifie que quiconque désire préserver sa vie d’âme perdra sa vie d’âme ; mais quiconque perd sa vie d’âme gardera sa vie d’âme pour la vie éternelle. C’est un commandement singulier du Seigneur. Il parle en ces termes pour expliquer le sens des paroles précédentes, « Si le grain de blé ne tombe dans la terre et ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruits. » D’abord mourir, puis quelque chose se passe. Si un croyant ne met pas de côté sa propre vie d’âme, l’esprit ne pourra jamais travailler et ainsi profiter aux autres. Pour accomplir une œuvre plus profonde pour le Seigneur, nous devons traiter pratiquement avec l’âme. La vie de l’âme doit être perdue. Un grain de blé est bon et sa couleur dorée est très agréable. Mais s’il est posé sur une table, il reste un grain même après cent ans. Il n’ajoutera jamais un grain de plus. Tous nos pouvoirs de l’âme sont comme ce grain de blé qui n’est pas tombé dans la terre. Il ne peut jamais produire de fruit.

Que nous abordions ce problème avec tout le sérieux nécessaire. Cette vie de résurrection, qui est sainte et sans tache et que vous possédez maintenant, porte-t-elle beaucoup de fruits ? Certains demandent pourquoi ils sont incapables d’aider ou de sauver des gens ? Certains s’interrogent sur pourquoi ils manquent de puissance dans le travail ? Beaucoup avouent qu’ils n’ont pas de puissance. Mais je répondrai qu’ils n’ont pas de puissance pour travailler parce que leur propre puissance est trop grande. Puisqu’ils possèdent déjà une grande force en eux-mêmes, où est l’occasion pour Dieu de travailler ? En utilisant leur propre sagesse, méthode, force ou capacité naturelle, les croyants bloquent la manifestation de la puissance de Dieu.

De nombreux phénomènes miraculeux sont réalisés par la force de l’âme plutôt que par Dieu. Comment peuvent-ils espérer des résultats bons et durables s’ils substituent la puissance de Dieu par leurs propres capacités naturelles ? De nombreuses réunions de réveil peuvent sembler très réussies sur le moment, mais elles tombent à zéro en efficacité par la suite. Sans aucun doute, certains réveils aident les gens. Mais ce à quoi je fais référence ici, ce sont ces œuvres accomplies par des méthodes humaines. Puis-je déclarer très solennellement que quiconque vise un travail meilleur et plus profond ne doit pas parler de puissance. Notre responsabilité est de tomber dans la terre et de mourir. Si nous mourons, alors porter du fruit est tout à fait naturel.

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